Le métier d'apprenti cuisinier : l'expérience d'Arlete

Publié le 04 avril 2024

Temps de lecture : 4 minutes

  • Ehpad Korian Montigny-le-Bretonneux
  • 56 ans
  • Première année en apprentissage

Comment se déroule un apprentissage chez Korian ? Quelles sont les missions confiées à un apprenti cuisinier ? De quoi sont faites ses journées ? Découvrez le témoignage d'Arlete.

Les points à retenir

  • Son parcours avant Korian
  • Quelles sont ses missions ?
  • À quoi ressemble sa journée ?
  • La cuisine en Ehpad, ça donne quoi ?
  • Et après l’alternance ?
     

Son parcours chez Korian

Dans sa jeunesse, Arlete passait beaucoup de temps à donner un coup de main dans le restaurant de sa famille au Portugal. Notre apprentie a donc toujours eu une appétence pour les métiers de la restauration.

Elle a un parcours particulier. Dotée d’un CAP cuisine, elle s’inscrit chez Pôle Emploi pour reprendre son parcours dans le monde de la restauration. Après plusieurs entretiens, elle intègre le CFA des Chefs et décroche son apprentissage chez Korian.

Bénéficiant d’une Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH), elle a donc pu reprendre ses études à l’âge de 56 ans. Cela lui permet de reprendre une formation car les écoles acceptent des étudiants en apprentissage jusqu’à 35 ans. « Cela n’a pas été très facile de reprendre les études, surtout à 56 ans, mais j’ai été bien entourée ».

Aujourd’hui, Arlete est apprentie cuisinière au sein de l’Ehpad Montigny-le-Bretonneux dans les Yvelines. Elle est sur sa première année d’alternance et a signé pour un contrat de deux ans.

Quelles sont les missions ?

Travailler en tant que cuisinier chez Korian, c’est avant tout faire plaisir aux résidents. Les 80 résidents présents dans l’Ehpad Montigny-le-Bretonneux viennent dans le restaurant midi et soir. Ce sont donc des convives très fidèles.

Dans la cuisine d’Arlete, on retrouve :

  • le chef cuisinier (le chef d’orchestre), 
  • le cuisinier qui s’occupe des desserts, 
  • la personne qui s’occupe de la plonge. 

Sous la responsabilité de son tuteur, le chef cuisinier, Arlete prépare sur place les repas avec des produits frais, de saison et locaux.

En cuisine, Arlete s’occupe des desserts et du plat du soir. Elle assure la préparation et la finition des repas, tout en veillant au respect des différents régimes alimentaires des résidents.

« Avant, les menus étaient uniquement composés de plats français mais aujourd’hui, les recettes se sont mondialisées » dit-elle. Dans l’Ehpad, les plaisirs sont variés. On peut y déguster des recettes venant tout droit du Japon ou d’un pays africain comme le mafé de poulet.

Le mot d’ordre en tant que cuisinier : de la passion (beaucoup), du plaisir, du goût, du visuel et de la satisfaction client.

À quoi ressemble sa journée ?

Présente dans l’établissement de huit à seize heures, Arlete travaille un week-end sur deux et a toutes ses soirées de libre.

Après avoir enfilé sa tenue, quand elle arrive en cuisine, la première chose qu’elle fait c'est de se laver les mains. Après avoir vérifié le matériel, les fours, le frigo, elle contrôle la propreté des ustensiles.

« Je prends connaissance du menu du jour et de la fiche technique associée ». Notre future diplômée prépare son plan de travail et va chercher les ingrédients qui vont lui permettre de réaliser les recettes. Émincer, écailler, assaisonner, rôtir… voici comment elle transforme les différents produits. Le menu change régulièrement, ce qui permet à Arlete de manipuler d’autres produits et d'apprendre de nouvelles techniques.

Une fois, les plats prêts, elle s’occupe de la mise en place du service de midi. Elle récolte les avis des résidents, pour améliorer encore plus ses mets. « J’aime voir les résidents prendre plaisir en mangeant mes plats ! »

La pause déjeuner en cuisine, c’est après celle des résidents ! C’est un moment convivial où elle retrouve ses collègues comme les aides-soignants ou le technicien de l’établissement.
Après cette pause conviviale, Arlete remet son tablier et prépare les goûters qui sont un vrai moment de partage pour les résidents.

Avant la fin de son service, elle prend le temps de ranger le matériel et dépose ses ustensiles à la plonge. Elle retire son tablier et dit à demain à ses collègues.

La cuisine en Ehpad, ça donne quoi ?

Arlete est ravie d’avoir le sentiment de faire partie d’une grande famille. Dans ses expériences précédentes, « en cuisine on était à part, on n’avait pas de contact avec les autres » dit-elle. Aujourd’hui, elle est en permanence en contact avec les résidents et aime partager des temps d’échange avec eux.

Elle est très proche de ses collègues, et il y a un « vrai esprit d’équipe ». Entre eux, il y a beaucoup d’entraide, que cela soit à la plonge ou pour finaliser les derniers desserts.

« Quand je suis en cuisine, j’ai l’impression d’être une artiste » dit-elle. L’apprentie transforme les produits en quelque chose de beau et d’appétissant.

Et après l'alternance ?

Pour Arlete, son apprentissage chez Korian est une deuxième chance qui lui permet de remettre les pieds dans le monde de la restauration. Accompagnée tout au long de sa formation, elle est entourée de personnes bienveillantes qui lui enseignent énormément de choses. Elle devient rapidement efficace. À l’issue de sa formation, elle se sentira prête à avoir un CDI ou CDD et pourquoi pas devenir cheffe cuisinière.

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